Off'N'Back

Ce spectacle est en cours de création. C'est une pièce originale qui s'appuie sur des éléments des Contes d'Hoffman, de La Périchole et de la Vie Parisienne d'Offenbach. Prochainement disponible..

 

L'idée repose sur deux principes :

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• Montrer la pertinence d'Offenbach. Sous des aspects de fantaisie, voire de franche farce, Offenbach affirme de vraies convictions politiques.

• Raconter un pan crucial de la vie des Trois Cousines de La Périchole avec deux comédiennes chanteuses et une musicienne. Un défi. Un plaisir. Une exigence.

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Raconter des femmes de l'œuvre d'Offenbach, du point de vue des Trois Cousines de La Périchole (Guadalena, Berginella, Mastrilla) qui empruntent leur histoire à celles des trois femmes d'Hoffman dans les Contes du même nom : Olympia, Giulietta et Antonia. Elles racontent à travers ces trois tableaux leur vie d'artistes. Elles évoquent les tourments endurés, les épreuves subies, leur lutte pour résister à ceux qui ont voulu les soumettre, les façonner, les manipuler. Elles ont ouvert leur propre cabaret pour exprimer leur liberté et leur autonomie.

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Il est question d'Art et de Pouvoir. Les deux ne font pas ici bon ménage. En prétextant l'Amour, l'homme de Pouvoir veut ici entraîner l'Artiste dans un ménage à 3. Le puissant croit pouvoir obtenir tout ce qu'il veut de l'Artiste, en le monnayant, en le traquant, en désirant le réduire au silence. Le Pouvoir tire ici avantage de la misère de l'Artiste. L'Artiste plie, mais ne rompt pas. Il est tenté, mais il résiste.

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Le metteur en scène Steeve Brudey Nelson donne sa vision de la pièce :

 

Elles sont trois. Elles joueront une quinzaine de personnages, des chœurs. Ce qui m'intéresse dans l'œuvre d'Offenbach, c'est que même les parties chantées sont des moments où l'action continue, ou le théâtre est toujours présent et demeure un socle dramatique fort. Il y a habituellement un orchestre… À trois, elles feront la fosse, Kristina portant l'essentiel de l'accompagnement avec bandonéon et accordéon. Julie et Véronique soutiendront également avec un petit instrumentum."

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À travers ces deux œuvres du 19ᵉ siècle, nous parlerons d'aujourd'hui, par de petites touches, sans en faire trop, car l'œuvre d'Offenbach conserve d'elle-même une telle actualité, voire même possède une certaine universalité.

 

La Périchole est un opéra bouffe, c'est-à-dire comique, léger. Mais tout comme il ne viendrait à l'idée de personne de réduire une comédie de Molière à de la bouffonnerie, il serait dommage de considérer que l'œuvre d'Offenbach est sans profondeur, sans propos. Une œuvre d'Offenbach, c'est de la satire, grinçante, qui égratigne, sans en avoir toujours l'air.

C'est drôle. Ça touche. C'est absurde. C'est déchirant. Ça fait mouche. Ça voit juste. Oui, c'est l'œuvre, lucide, d'un artiste facétieux et engagé.

Le public sera aussi un personnage. Et c'est surtout pour redire que nous sommes des conteurs, des passeurs. Dire que le spectateur est un hôte. Que l'artiste est un hôte.

Ce n'est pas une simple convention, mais une véritable connivence.

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